Edition 2019

Jadis, quasiment absente de l’échiquier cinématographique, intimidée ou encore découragée par nos conventions sociétales selon lesquelles « certains métiers ne sont exclusivement réservés qu’aux hommes ». La femme africaine, ne doit pas oser défier ou contourner les mœurs en s’affirmant être de profession qui relève du Cinéma.  

On chante pourtant la beauté, le courage, la patience, la présence indispensable de la femme dans les films africains ; mais parmi les cinéastes africains, il existe peu de femmes. Rares sont encore les fictions de long métrage réalisées par des femmes d’origine africaine. Une multitude de documentaires ont par contre vu le jour ces dernières années.  

Contrairement à l’étiquette qu’on lui colle, la Femme africaine est en réalité ce qu’on appelle : le courage, la détermination, l’abnégation. Elle est capable de déplacer des montages avec un grand sens du sacrifice afin d’atteindre ses objectifs.  Des femmes cinéastes africaines parviennent à imposer leur regard depuis une dizaine d’années en se démarquant par la production de plus en plus de films et d’œuvres de qualité et qui se font connaître à l’international en raflant de grands prix dans les festivals.  

A titre d’exemple, Apolline Traoré de nationalité Burkinabé a reçu plusieurs prix avec ses films « Frontières » et « DESREANCES ». Aïcha Macky du Niger a fait pas mal de chemin avec son documentaire « L’Arbre sans Fruit ». La réalisatrice sénégalaise Fatou Kande Senghor s’est battue pour se tailler aujourd’hui une place dans le monde du cinéma africain…

Au Togo, Angela AQUEREBURU par ses réalisations de séries télé a impacté la scène cinématographique au Togo et à l’international avec des prix. Madie FOLTEK est la seule et unique femme scénariste au Togo. La jeune Anita AFATCHAO avec son film « L’Or…dure » a remporté le Grand Prix « Kodjo Ebouclé » au Festival sous régional ouest africaine Clap Ivoire 2018.

Mais la question reste posée de savoir si on peut trouver une solution pour rehausser le niveau de la Femme pour qu’elle soit élevée au même rang que l’homme dans les Cinémas africains ?  

 

 

 

 

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